septembre 19, 2024

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Ce lundi 24 juin 2024 marque le début de l’Examen d’État 2024 en République Démocratique du Congo, un événement crucial pour des milliers de jeunes aspirants à travers tout le pays. L’examen d’État est une étape déterminante dans le parcours éducatif des élèves congolais, marquant la fin de leur cycle secondaire et ouvrant les portes vers de nouvelles perspectives académiques et professionnelles.

En réaction, le député national Iracan Gratien de Saint-Nicolas alerte sur les menaces de certains chefs d’établissements scolaires qui cherchent à chasser les élèves non en règle des frais exigés pour la participation aux épreuves nationales.

Dans un communiqué rendu public et dont une copie est parvenue à notre Rédaction dimanche 23 juin 2024, l’élu de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, a appelé la première ministre Judith Suminwa Tuluka à instruire le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) pour une mesure visant à alléger la situation de tous les candidats finalistes qui se préparent à l’examen d’État édition 2024.

« Nous avons été saisi par des parents et élèves sur l’étendue du pays d’une menace de certains chefs d’établissements scolaires qui cherchent à chasser des élèves non en règle des frais exigés par l’État pour la participation aux épreuves des examens d’État 2024. Notre pays traverse une situation très difficile sur le plan social, sécuritaire et économique. Il n’est que normal que la plupart des finalistes se retrouvent dans l’impossibilité de payer la totalité des frais. Nous appelons donc, à la bonne volonté des organisateurs pour que tous les élèves passent normalement leur examen » a écrit Iracan Gratien de Saint-Nicolas, élu de Bunia.

Cette année, plus que jamais, l’organisation de cet examen revêt une importance particulière. Après des mois de préparation intensive et malgré les défis logistiques et organisationnels, les autorités éducatives congolaises se sont mobilisées pour assurer le bon déroulement de cette édition.

Les autorités éducatives, en collaboration avec les enseignants et le soutien des autorités locales, ont travaillé sans relâche pour garantir des conditions optimales pour les candidats, malgré les contraintes et les difficultés inhérentes à l’organisation d’un tel événement à l’échelle nationale en dépit de la situation sécuritaire qui prévaut dans la patine Est de la République démocratique du Congo en général, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en particulier.

Elias Aungama