septembre 18, 2024

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Raoul Sadi Kanega, chef du département social de Kibali Gold Mine et président de la Dotation, une entité chargée de la gestion des 0,3 % du chiffre d’affaires de Kibali, a récemment démissionné après environ trois ans de service. Son départ marque la fin d’une mission couronnée de succès tant pour la firme que pour les communautés du territoire de Watsa et Faradje.

À son arrivée, Raoul Sadi a hérité d’un département social en crise, marqué par des conflits et des contestations orchestrés par son prédécesseur. Grâce à son intégrité et à son approche pacifique, il a réussi à rétablir un climat de confiance entre Kibali Gold Mine et les communautés locales. Aujourd’hui, Raoul Sadi quitte ses fonctions la tête haute, laissant derrière lui un héritage solide pour son successeur.

Toutefois, cette fin de mandat, largement perçue comme un succès, est devenue le théâtre d’une tentative de récupération politique et de sabotage de la part de certains acteurs opportunistes. Le cas de Baby Lipombo, qui se prétend coordonnateur de la société civile du peuple congolais pour le secteur de Kibali, en est un exemple frappant.

Dans une lettre pleine d’amalgames publiée sur les réseaux sociaux, Baby Lipombo s’en prend à la gestion de la Dotation de Kibali, réclamant des éclaircissements sur l’utilisation des fonds de 0,3 %. Pourtant, ce dernier, un coordonnateur fantôme, a montré à maintes reprises son manque de maîtrise de ses propres responsabilités. Sa lettre, censée concerner la Dotation de Kibali, tente maladroitement de remettre en cause les accomplissements de Raoul Sadi, sans réelle compréhension des enjeux.

Il est essentiel de souligner que Baby Lipombo n’est qu’un de ces nombreux individus sans envergure, qui prolifèrent au sein des mouvements de société civile de pacotille. Son plus grand fait d’armes est peut-être d’avoir obtenu un certificat de fin d’études primaires ou d’avoir exercé comme motard toute sa vie. Après avoir échoué à se faire réélire à la tête de la société civile Forces Vives, qu’il a dirigée sur fond d’amateurisme, il a créé, avec l’aide de ses amis, une “société civile de poche”, uniquement pour satisfaire ses propres intérêts. S’auto-proclamer coordonnateur d’une société civile fictive ne l’a certainement pas rendu miraculeusement plus compétent.

Les œuvres de Raoul Sadi, quant à elles, sont palpables. En 2024, il a mené à bien le projet de réinstallation des communautés de Kalinva, retardé depuis plus de quatre ans. Ce projet, lancé après le moratoire Kalinva-Ikanva-Pamao en 2019, a concerné plus de 3 000 ménages dans neuf villages du secteur de Kibali. Sous la supervision de Raoul Sadi, le site de relocalisation d’Avokala a été aménagé avec des infrastructures modernes, allant des habitations améliorées à des écoles, en passant par des centres de santé, des églises, et des forages d’eau potable.

En outre, sous sa direction à la Dotation de Kibali, plus de 44 projets communautaires ont vu le jour en 2023, couvrant des domaines essentiels tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, et les infrastructures.

La contribution de Raoul Sadi est indéniable, et ses actions parlent d’elles-mêmes, sans avoir besoin d’être ternies par les manœuvres d’acteurs mal intentionnés comme Baby Lipombo.

Rédaction

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