Dans une correspondance adressée au gouverneur militaire de province en début janvier 2025, la force navale dans son 33è groupement naval, via sa 332è base navale de l’Ituri installée à Kasenyi alerte le gouverneur militaire, autorité de tutelle sur le comportement de l’actuel coordonnateur de l’unité de surveillance du Lac Albert.
Selon la correspondance, Monsieur AVUTIA, un coordonateur au pouvoir suprême agit en électron libre sans disposition légale, il autorise les entrées sur l’eau sans concertation et libère des engins prohibés capturés.
Pour le service de commandement de la force navale, l’actuel coordonnateur n’a ni pouvoir et qualité d’agir ainsi car l’unité de surveillance est un service provincial qui est censé collaborer avec tous les forces en place dans la réglementation.
Au lieu que le coordonnateur Provincial de l’unité de surveillance s’occupe de la réglementation du lac, ce dernier selon la lettre de la force navale, s’est illustré à protéger les illégaux, dit-il, les pêcheurs pratiquant la pêche illicite et illégale. Ci contre la liste des pêcheurs qui pratiquent la pêche prohibée.
Pourtant, en début octobre dernier,le gouverneur militaire de province de l’Ituri, Johnny Kashama LUBOYA avait annoncé sur Top Congo la restructuration de cette unité de surveillance.
Es informations à notre position soulignent qu’un arrêté de réglementation a été signé et un arrêté de la nouvelle mise en place des nouveaux animateurs de ce service provincial.
Les informations de l’Ituri prouvent que plusieurs acteurs tant politiques que privés sont cités dans la mauvaise gestion du Lac. L’arrêté de nomination se serait bloqué par sa mise en œuvre.
“Pour illustrer, le commandant de la 332è base navale avait fourni des militaires et policiers pour la réglementation au mois d’octobre, ces derniers avaient arrêtés 85 hors bord et intrants de pêche prohibés mis à la disposition de l’unité de surveillance afin d’éclairer la lanterne des autorités, mais ses engins ont été récupérés avec une amende transactionnelle de 300 $ payé à l’unité de surveillance à l’insu des autres services, a écrit la force navale dans sa lettre.
Rappelons que lors d’un atelier tenu à Bunia le 16 janvier à l’hôtel KARIBUNI sur la gestion de la biodiversité du lac Albert , l’actuel coordonnateur de l’unité de l’unité de surveillance a brillé de son absence, pourtant le responsable scientifique de la même coordination de l’unité surveillance intervenant comme expert a regretté que ce service est devenu comme vache laitière au détriment de la génération future. Pour CT SOHERANDA Jarjy, le remplacement de l’ancienne équipe est une solution à la gestion de cet écosystème marin.
Le gouverneur de province en août sur Radio Top Congo avait promis changer l’actuelle équipe qui a duré plus de 4 ans mais jusqu’à présent aucune action . Est-ce non? L’on apprendra que l’autorité a fait sa part en signé un arrêté qui ne serait pas rendu public jusqu’à ce jour depuis septembre. Pendant ce temps, le lac est sans gestion, chaque acteur agit sans coordination valable,le cas dénoncé par la force navale.
Ci-joint la lettre de la force navale.