septembre 19, 2024

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Après que la nouvelle de la Rupture envisagée du contrat de soin de santé de Kibali gold mine avec le Centre Hospitalier Kibali ait été repandue dans la Cité, des tensions et frustrations prennent déjà le dessus dans du territoire de Watsa .

3 journées villes mortes et une marche Pacifique sont déjà projetées pour barrer route à cette manœuvre. Considéré Jadis comme une structure principale de prise en charge médicale de personnel de kibali , le CHK se retrouvera désormais sous l’autorité distante de l’assureur MSO International Ltd, basé à Kinshasa si cette décision prise par le Manageur Général de cette société, Arthur Kabila entre en vigueur.

Cette décision qui tombe comme une pilule amère à avaler par la communauté du territoire de Watsa, suscite des vives émotions et réactions venant de tous les coins .Indignée, la synergie des structures citoyennes du territoire de Watsa dénonce ce comportement qui , selon elle frise la bonne cohabitation entre Kibali et la communauté locale.Ceci est contenue dans une déclaration lue à la presse ce mardi 28 mai dans la cité minière de Durba .

Composée essentiellement de la ligue des Jeunes , la ligue Mbila , Amusani , Association des droits des autochtones, la notabilité de Watsa , la société civile et les sous-traitants ; la synergie des structures citoyennes du territoire de Watsa reproche à Mr. Arthur Kabila, Directeur général de KGM, Madame Lucie Kikadi, Directrice des ressources humaines et Mr. Christian Musulubila , directeur des finances la tentative notoire de ravir le Centre Hospitalier Kibali et le remettre à Un particulier à Kinshasa.

D’après elle, le CHK est un patrimoine communautaire , actuellement une meilleure structure sanitaire Stable et jouissant la fierté de toute la province du Haut-Uele et la grande orientale , faisant ainsi la publicité de la grande firme de Kibali .

Pour remettre la pendule à l’heure , la synergie des structures citoyennes du territoire de Watsa décréte 3 journées villes mortes sur toute l’étendue du territoire , lesquelles seront bouclées par une marche pacifique, un moyen de revendiquer leur droit

” Vu la vision du chef de l’État, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo garant de la nation qui prône toujours la paix et la promotion de la grande orientale sur le plan politique, économique et culturelle, nous , synergie des structures citoyennes du territoire de Watsa demandons l’implication de caucus des élus , Sénateurs , députés nationaux et provinciaux , les Chefs des secteurs et chefferies du territoire de Watsa de nous remettre dans notre droit. Nous invitons Mr. Mark Bristow , Directeur général de Kibali de venir s’imprégner du dossier pour une meilleure solution avant que le pire n’arrive. En conclusion, nous déclarons 3 journées villes mortes sur toute l’étendue du territoire du jeudi au samedi 1 juin 2024 avec une marche Pacifique du rond-point lecoq au bureau administratif de Watsa ” a lu David Afounde Gbalanga, porte-parole de circonstance.

Du côté de la direction de kibali Gold mine , il s’agit juste d’une dénonciation calomnieuse de la part de ceux la qui n’aiment pas le bien être des travailleurs et celui de la communauté…

” Je n’ai pas mandat de m’exprimer sur les médias, mais il serait mieux d’entrer en contact avec le président de notre délégation syndical ainsi que les ressources humaines pour savoir en quoi consiste l’assurance médicale que nous avons mis à la disposition de nos travailleurs…En bref, Kibali n’a pas rompu le contrat / partenariat avec CHK, mais a plutôt amener un assureur qui fera l’interface entre CHK et Kibali pour se rassurer que CHK est en train d’administrer les soins de qualité aux agents et leurs dépendants , et ceci c’est une decision du groupe apres multiples plaintes des travailleurs sur la qualité des soins… chose que CHK ne veut pas entendre et ils utilisent des gens pour salir mon nom ” a recadré Arthur Kabila

Il faut signaler que C’est depuis 2015 que le Centre Hospitalier kibali a signé avec la société Kibali gold mine le contrat à durée indéterminée pour les services des soins de santé aux travailleurs de Kibali et leurs dépendants.

Rédaction